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cas cliniques des étudiants

Vétérinaire Homéopathe Uniciste Bourgogne Franche Comté

Cas 1 : KALINOX : fracture de la queue chez un chat Anne-Cécile Doridot, sage-femme, étudiante en 1° année en 2019

  1. Kalinox est mon chat. Suite à un probable accident avec fracture de la 4ème vertèbre caudale, sa queue se paralyse et reste pendante. Au début des corticoïdes résolvaient le problème mais toujours de façon temporaire et il avait besoin de doses de plus en plus importantes pour un résultat de moins en moins bon. L’amputation de la queue était presque devenue inéluctable, au grand désespoir de toute la famille.En plein milieu de mes études d’homéopathie, je décide d’étudier le cas de Kalinox. Je lui donne en novembre la valeur d’un bouchon de dose d’Hypericum 10000K dans une cuillère de fromage blanc. En 48h sa queue rebouge et au bout de 5 jours, il a retrouvé sa mobilité normale.En février, sa queue ne dépassait plus l’horizontale, je lui redonne un bouchon d’hypericum 10000K : retour à la normale en 48h.
    Une nouvelle dose a été nécessaire en juillet.
    Depuis, ça va faire 3 ans, tout va bien. Il a même retrouvé un peu de sensibilité !

Cas 2 : Ulcération de la cornée chez un chat

Dr Manuelle Gobet (étudiante en 1° année au CEHU au moment de cette consultation)

C’est un chat mâle adulte qui m’a été amené par un chaud samedi matin de juin. La propriétaire est arrivée à l’ouverture de la clinique et attend en salle d’attente la caisse de transport serrée sur ses genoux.

Fuego est un chat qui vit beaucoup dehors et que je ne vois que pour ses vaccins annuels. C’est habituellement le genre de chat sympa qui ronronne sur la table de consultation.

Sa propriétaire l’amène car il tient son œil droit fermé depuis la veille.

 

A l’examen l’œil présente un épiphora mucopurulent, est rouge avec un blépharospasme et une procidence de la 3° paupière. Le début de l’examen clinique se passe bien mais dès qu’on s’occupe de son œil Fuego n’est plus très patient. En plus des signaux habituels de douleur (recule, se recroqueville sur lui-même), il se met rapidement à grogner du genre « arrête tout de suite où j’attaque ». 

Le test à la fluorescéine (rondement mené) est positif et montre un ulcère en virgule de 0,5cm de long sur qq mm de large.

Fuego est mis sous collyre antibiotique classique 3 fois par jour avec pour consigne de le ramener dans 1 semaine pour un contrôle ou avant si dégradation ou si pas d’évolution.

Je revois la dame au contrôle et elle a l’air plutôt embêtée : à la question « comment ça va ? » elle me répond « bof pas terrible ».

Fuego est terré au fond de sa cage. Je le sors tant bien que mal et cette fois le contact est difficile. Il ne supporte pas les caresses, grogne dès qu’on le manipule, l’œil n’est pas examinable sans sédation. Sa propriétaire me dit qu’il est devenu très grognon et qu’elle ne peut pas mettre les gouttes.

Je tranquillise donc Fuego et le test à la fluorescéine montre un ulcère étendu (cf. photo) avec toujours rougeur/epiphora idem/chemosis et procidence de la 3°paupière.  J’en profite pour faire un peeling cornéen au coton tige (pensant à un ulcère à bords décollés) mais le peeling n’enlève que très peu de matière. L’antibiotique local est changé et je rajoute le remède homéopathique.

 

Nous sommes vendredi soir je suis plutôt inquiète quant à l’évolution du cas et je donne rdv le lundi matin à la 1° heure pour un contrôle.

 

 

Le lundi Fuego a retrouvé un comportement sympa s’est bien laissé soigner depuis son retour à la maison et son œil est guéri cf. photo

(test fluo négatif, plus d’écoulement, 3° paupière non apparente)

 

J’ai donné mercurius en 15ch 3 fois par jour jusqu’au contrôle.

 

 

 

Fuego 3 semaines plus tard :

Cas 3 : Un cas de purpura rhumatoïde Dr Ibticem Naggoudi, pharmacienne, étudiante en 2° année en 2023

Tayeb, né en décembre 2014
Jour de la consultation : 7/10/23
Motif de consultation : Découverte d’un purpura rhumatoïde

Enfant qui a depuis le 22/09/23 (15 jours) un purpura, ce sont des plaques rouge foncé bleues qui ont commencé sur les jambes (les mollets) D et G, et qui ont progressé au tibia puis toute la jambe, sous la plante du pied.
Plaques ne disparaissant pas au toucher

Plaques non douloureuses
Il a des ganglions au niveau du ventres et se plaint de douleurs articulaires.

Il a perdu l’appétit (alors que c’était un bon mangeur) depuis cet événement, il a perdu 2 kg.

Spasmes à droite, de manière continue.
Vomissement en fin de journée (de la bile, glaires) car il ne mange rien Ce qui soulage les spasmes :
– La bouillotte chaude.
– Il se met en boule (se replie) sur le côté gauche.
– Le massage.

Ce qui aggrave les spasmes : le froid.

Douleurs articulaires : elles sont arrivées une semaine après les spasmes et l’apparition des taches. Les 2 pieds sont gonflés, cela a commencé par le pied droit, puis 2 jours après le pied gauche.
Il ne peut pas poser le pied au sol, c’est très douloureux, il boite et il marche à cloche pied. Poignet droit gonflé et sensible aussi.

Ce qui soulage les douleurs articulaires (pied + poignet) : le froid et le massage ANTECEDENTS :

– Les parents n’ont pas d’allergie, de maladie. La grand-mère est asthmatique.
– Il a une sœur de 3 ans et demi : aucune maladie (pas d’eczéma, pas d’asthme).
– Personnels : allergie aux protéines de lait de vache jusqu’à ses 5 ans, allergique aux fruits à coque, pas d’eczéma, pas d’asthme. Peau sèche habituellement.
– La grossesse s’est bien passée, arrivé à terme en césarienne d’urgence (hémorragie de la délivrance).
– Aucune réaction aux vaccins.
– Pas souvent malade.

SYMPTOMES GENERAUX :

– Il préfère la mer, le chaud, l’été.
– Il aime être à l’extérieur, il est plus dehors que dedans.
– Mais là depuis les symptômes, il est casanier.
– Les massages, la pression le soulagent.
– Douleurs du ventre : spasmes, c’est arrivé progressivement.
– Douleurs de ventre aggravé après un repas.
– Douleurs rhumatismales : Apparaissent d’un coup et disparaissent d’un coup : le froid/ pain de glace soulage.
– Ne veut pas bouger quand il a ses douleurs, le mouvement aggrave (banal pour des douleurs articulaires : on ne retient pas).

GOUTS ALIMENTAIRES :
– Ne boit pas beaucoup depuis le purpura, d’ailleurs ses lèvres ont été gercées, il est

déshydraté (alors qu’il buvait beaucoup avant).
– Il préfère boire de l’eau à température ambiante depuis le purpura (alors qu’avant il buvait frais avant).
– Avant il buvait du sirop de menthe (il en raffolait) en grosses quantités, plusieurs boissons mais depuis le purpura il refuse, cela l’écœure.
– Il est plus salé que sucré.
– Il a développé une phobie alimentaire suite à ses allergies, n’aime pas les morceaux, plutôt les purées.
-Aversion aux fruits.

SYMPTOMES LOCAUX :

– Transpiration de la tête : trempée la nuit et à l’effort, pas d’odeur (symptôme d’élimination : à garder uniquement si l’on n’a rien d’autre).
– Pieds froids par rapport au corps.
– Plus jeune il a fait des otites.

– Transit : RAS. SOMMEIL :

– Il dormait bien avant, toute la nuit, sur le ventre ou sur le côté Droit ou gauche.
– Il n’aime pas être découvert, il est toujours couvert en dormant, même ses pieds.
– Depuis son purpura : il se réveille 2 à 3 fois dans la nuit, seul le massage souvent fait par sa maman au ventre le soulage pour le rendormir.
– Il parle dans son sommeil.
– Il grince énormément des dents en dormant.

SYMPTOMES PSY :

– Il a peur du noir : il ne dort qu’avec de la lumière.
– C’est un enfant timide, réservé, pas bagarreur, pas violent, sage.
– Il est susceptible parfois.
– C’est un enfant angoissé, stressé : peur de perdre qqch, quand il a une évaluation il est stressé, pas à l’aise à l’oral devant d’autres personne.
– Il a peur de mal faire ou de ne pas réussir.
– Il est pudique : maillot de bain long pour ne pas être regardé.
– Enfant agréable, doux, calme, posé.
– Il aime le sport (basket et foot.
– Il aime les sensations fortes (escalade, accrobranche) il n’a pas de vertiges.
– Il fait attention à ses affaires, il aime avoir des choses mais pas par besoin, juste pour les avoir.

Les symptômes du purpura rhumatoïde correspondent à l’exacerbation de la maladie chronique, c’est un faux aigu.
Conclusion : on peut retenir dans la répertorisation les symptômes chroniques.

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Prescription : une dose de PULSATILLA de 200K.

Retour de la maman 1 semaine après la dose :

Plus aucune rechute depuis la prise de la dose, les tâches se sont bien estompées, il reprend

le sport alors qu’il était incapable d’en faire, il n’a plus de douleurs, il a retrouvé l’appétit

(Evolution classique d’un purpura rhumatoïde : la maladie évolue par poussées de 4 à 6

semaines. Les rechutes sont fréquentes et concernent la moitié des patients).

En mars 2024, il va bien et n’a pas été malade depuis cinq mois.

Cas 4 : Coliques chez une vache de six ans. Dr Manuelle Gobet, vétérinaire

Je rentre à la maison le midi après une bonne matinée de consultation et Sébastien me dit « Olly a des grosses coliques depuis 1h ça la tient ! Je sais plus quoi faire … » Olly est une vache charolaise de 6 ans en bon état qui a vêlé il y a 2 mois sans problème particulier.

J’ai faim et je suis fatiguée, je vais y jeter un œil vite fait, examen clinique rapide => des bouses normales dans rectum, rien de spécial à la palpation transrectale (mais il faut être agile quand même car Olly se dandine fort et tape des postérieurs dans tous les sens !), elle ne rumine pas (et pour cause). Je lui fais une injection d’AINS et vogue la galère, ça devrait passer.

Ça passe… à peu près, jusqu’au lendemain matin => rebelote. Seb m’appelle « Olly a de nouveau les mêmes coliques très fortes, elle ne rumine pas, elle a l’œil noir comme la dernière fois, je fais quoi ?  » (l’AINS est sensé agir 48h…)

Et là je tilte « œil noir » => je vais voir Olly dans son box et oui elle est en mydriase !

Soudaineté et violence des symptômes + mydriase => j’ai donné Belladonna 9ch à chaque colique en intravaginal.

Arrêt des coliques quelques minutes après l’administration de Belladonna. 3 épisodes de coliques sur la journée (3 administrations de Belladonna 9ch) puis plus rien depuis deux mois.

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